Ciclo Apeb 08-10-2013

 

VOUS ÊTES CONVIÉ(E) À LA PROCHAINE SÉANCE 
DU CICLO APEB :

DATE: 08/10/2013, mardi.

HORAIRE: 20h00. LIEU: Maison du Brésil.

 

SUR LA NAISSANCE DU SENS CHEZ MERLEAU-PONTY*
MARIANA CABRAL TOMZHINSKY SCARPA – Doctorante au Département de Philosophie de l’Université Fédérale du Paraná (UFPR – Brésil). En stage doctoral à l’Université Paris I – Panthéon Sorbonne. Bourse CAPES/PDSE

Le thème de ma recherche est la création dans la relation entre langage et perception chez Merleau-Ponty. Création déjà inscrite au niveau de la perception à travers la notion de «schéma corporel », comme mouvement d’éloignement qui empêche l’être corporel d’une pure objectivité et création aussi qui s’étend au domaine du langage comme « parole parlante ». Selon Merleau-Ponty il n’y a pas de rupture substantielle entre le domaine du langage et de la perception. Toutefois nous pouvons nous demander que signifie la nécessité de s’établir un fond obscure, silencieux, antérieur à la parole et bien s’interroger sur la différence entre ces deux domaines.


SUBJECTIVITE ET VOLONTE CHEZ RICOEUR DANS LA PERSPECTIVE DE L’IDENTITE PERSONNELLE
JOÃO B. BOTTON – Doctorant en Philosophie à l’Université Fédérale de Minas Gerais, en stage doctoral à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales – Fonds Ricoeur.

La thèse Ricoeurienne à propos de la subjectivité est la suivante : entre des alternatives théoriques traditionnelles – soit la compréhension de la subjectivité en termes de substance soit la compréhension de la subjectivité comme illusion métaphysique – on doit apporter le thème à travers les usages de la langue qui permettent de dire soi-même. Pour faire cette altération du niveau de traitement du problème, Ricoeur distingue les usages de la notion d’identité qu’on peut se servir pour trouver l’unité du moi : l’identité-idem et l’identité-ipse. On investigue ici les distinctions de la notion d’identité pour prouver que ces distinctions posent des problèmes supplémentaires. On veut montrer comment la solution Ricoeurienne au problème de la subjectivité en même temps qui fait avancer la discussion au niveau langagier demande secours à une philosophie de la volonté pour résoudre des problèmes non prévus par Ricoeur.


VERITE ET POLITIQUE DANS L’ARCHEOLOGIE DE MICHEL FOUCAULT
THIAGO FORTES RIBAS – Doctorant au Département de Philosophie de l’Université Fedéralé du Paraná (UFPR – Brésil). En stage doctoral à l’Université Paris-Est Créteil. Bourse CAPES/PDSE

On cherche dans cette présentation à évaluer la dimension politique du projet archéologique de Michel Foucault, prenant comme axe d’étude la relation entre vérité et politique établie dans son œuvre des années 60. On croit que quand Foucault prend sur soi la notion de vérité comme « événement historique », issue de l’archéologie, il paraît qu’il nous apporte des pistes importantes pour réévaluer la question politique. En d’autres termes, quand on fait la relation avec la notion d’événement historique, la pensée est reconnue dans une relation politico-stratégique : si, d’un côté, la répétition simple d’un langage institué ne fait que fortifier la stabilité de la manière que nous nous mettons en rapport avec notre savoir ; en revanche, l’acte de faire apparaître ce qui n’était pas possible dans un tel système discursif est justement ce qui pourra transformer cette politique discursive.

 

*Cette présentation se déroulera en portugais.

 

L’entrée est libre et gratuite. Les présentations seront suivies d’un cocktail.

Si vous voulez soumettre une proposition de communication, merci de nous contacter à l’adresse : diretor.cientifico@apebfr.org


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