Ciclo Apeb Especial – Langage dans la Philosophie Française Contemporaine

Ciclo novo

VOUS ÊTES CONVIÉ(E) À LA PROCHAINE SÉANCE
DU CICLO APEB ESPECIAL

DATE: 14/01/2014, mardi.
HORAIRE: 20h00. LIEU: Maison du Brésil.


L’APEB-Fr est heureuse de vous convier à son Cycle spécial autour de la Philosophie et du Langage. Il s’agit de cinq séances qui se dérouleront extraordinairement une fois par semaine, à partir du 7 janvier 2014, en français et en portugais. L’entrée est libre, dans la limite des places disponibles. 
Veuillez cliquer ici pour accéder à la programmation complète des cinq séances.


Deuxième Table ronde:
 LANGAGE DANS LA PHILOSOPHIE FRANÇAISE CONTEMPORAINE

 

LE REGIME ASIGNIFIANT DES SIGNES DANS CERTAINES IMAGES DE LA PEINTURE ABSTRAITE ET DE LA MUSIQUE *
ALEXANDRE PICCINI RIBEIRO – Doctorant attaché à l’UNICAMP-ENS et Université Paris X

Deleuze et Guattari conduisent une théorisation du signe à l’écart du courant de la sémiologie française de soucis plutôt linguistiques et structuraux. La critique à la polarisation autour du signifiant dans le domaine discursif et langagier du signe « la langue comme l’interprétant de tous les autres systèmes, linguistiques e non linguistiques » non seulement nous conduit vers un apport très radicale au concept de signe, mais aussi, il élargit la compréhension sémiotique à ses possibilités pragmatiques, politiques et esthétiques. Ce texte examine, de façon modeste, l’idée d’un régime asignifiant de signes hors du cadre de la représentation et attentif à certains aspects « non discursifs » de la musique et de la peinture abstraite – accompagnée de quelques images du jeune québécois Guillaume Lépine.


ETHIQUE ET JUSTICE CHEZ EMMANUEL LEVINAS : SES CONDITIONS DE POSSIBILITES
LEONARDO MEIRELLES – Doctorant en Philosophie par UFMG, boursier de CAPES-Brésil, en stage à l’ENS-Paris.

Nous nous proposons de présenter notre travail de thèse lequel s’agit d’une recherche sur la notion de justice chez Emmanuel Levinas, en ayant l’éthique comme source. Nous cherchons à vérifier comment la justice lévinassienne peut s’établir sans pour autant annuler l’éthique.  Notre étude s’appuie sur la notion de justice inaugurée para Lévinas dans le 3eme paragraphe sous-titré « Du Dire au Dit ou la Sagesse du Désir » dans Autrement qu’être ou au-delà de l’essence où Lévinas présente la justice comme problème apporté par le tiers qui introduit la multiplicité dans le rapport du face-à-face. Dans ce paragraphe, Lévinas conserve l’altérité de l’Autre, mais remarque que l’Autre conserve la pluralité d’autres visages, le tiers, qui sont les autres de l’Autre, qui réclament justice. Or, la justice dans Autrement qu’être signifie générosité, mais non seulement: elle signifie mesure, comparaison parmi les incomparables; c’est le moment lorsqu’il s’agit de juger et être juste.  Nous observons alors dans le paragraphe ci nommé un changement de définition de justice différente dans Totalité et infini, voire une inversion. Quels sont les risques que prend un tel changement? De quelle façon ces deux concepts s’annuleraient? L’œuvre de Lévinas, basée sur l’éthique, serait en ruine de logique et cohérence? Voici quelques questions que notre travail essaye de répondre.


FOUCAULT ET L’ÊTRE HISTORIQUE DU LANGAGE
THIAGO FORTES RIBAS – Doctorant au Département de Philosophie à l’Universidade Federal do Paraná (UFPR – Brésil). En stage doctoral à l’Université Paris Est Créteil. Bourse CAPES/PDSE

Dans l’âge classique, nous montre Foucault dans Les mots et les choses, le pouvoir représentatif de langage était vu dans le propre être du mot, ce qui garantissait une discursivité continue par rapport à la pensée. Le langage classique était transparent à ses représentations. Avec l’avènement de la philologie, dans la fin du 18è siècle, s’est passé quelque chose de transformateur dans l’Être du langage. Si le langage moderne continue de représenter, il n’a pas de pouvoir représentatif dans ses éléments isolés. Maintenant, il s’agit d’un système que, par les relations internes de ses éléments, fait qu’ils aient du sens. Le sens passe à être issu des relations d’une totalité grammaticale. En même temps, le langage vu en dehors de ses fonctions représentatives, est analysé dans son propre poids. L’homme n’a pas dans le langage l’instrument pour apprendre le sens du monde, mais les limites de son discours.

 

Veuillez cliquer ici pour accéder à la programmation complète des cinq séances.

 

Les présentations seront suivies d’un cocktail.

Si vous voulez soumettre une proposition de communication, merci de nous contacter à l’adresse : diretor.cientifico@apebfr.org

 

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