VOUS ÊTES CONVIÉ(E) À LA PROCHAINE SÉANCE
DU CICLO APEB ESPECIAL
DATE: 21/01/2014, mardi.
HORAIRE: 20h00. LIEU: Maison du Brésil.
L’APEB-Fr est heureuse de vous convier à son Cycle spécial autour de la Philosophie et du Langage. Il s’agit de cinq séances qui se dérouleront extraordinairement une fois par semaine, à partir du 7 janvier 2014, en français et en portugais. L’entrée est libre, dans la limite des places disponibles. Veuillez cliquer ici pour accéder à la programmation complète des cinq séances.
Troisième Table ronde: PSYCHANALYSE ET LANGAGE
LA PLACE DU LANGAGE DANS LA PREHISTOIRE DE LA CLINIQUE PSYCHANALYTIQUE
CAIO PADOVAN – Doctorant en Psychanalytique à l’Universidade Federal do Rio de Janeiro; doctorant en Psychopathologie e Psychanalyse à l’Université Paris Diderot Paris, Paris 7.
Psychopathologie e Psychanalyse à l’Université Paris Diderot Paris, Paris 7. L’objectif de cette communication est de mettre en évidence l’importance du langage et de la parole pour la création de la clinique psychanalytique à la fin du XIXème siècle. On commence en abordant la critique réalisé par Sigmund Freud, l’inventeur de la psychanalyse, sur la médecine anatomopathologique. Cette critique a été basée, initialement, sur certains cas d’aphasie qui posaient des problèmes à la théorie des localisations cérébrales et, ensuite, sur les cas d’hystérie qui défiaient, à cette époque-là, les hypothèses anatomiques bien établies. Après cela, on examine de quelle façon le langage, tel que le conçoit Freud, vient ouvrir un nouveau champ d’expérience pour la clinique de l’aphasie et de l’hystérie et de quelle manière la prise en compte de la parole vient aider le clinicien à comprendre ces
genres de symptômes. Enfin, on donne quelques exemples de l’usage du langage dans la pratique psychanalytique, en démontrant ainsi la pertinence de cet instrument pour le psychanalyste.
LE SENS DU REVE
KONSTANTINOS ANASTASOPOULOS – Étudiant au Master en psychopathologie à l’Université Paris 5 – René Descartes, au sein du Laboratoire de Psychologie Clinique et de Psychopathologie.
En Antiquité, les dieux envoyaient des visions aux héros pour les prévenir d’une menace potentielle et les oracles donnaient la réponse à une question personnelle concernant le futur. S’agissait-il des rêves ? Depuis les premiers pas de l’humanité, le théâtre privé des rêves diurnes constitue la scène sur laquelle le refoulement monte sa pièce. Une pièce à la fois étrange et inconsciente que la psychanalyse tente à décrypter. La théorie de Freud concernant l’interprétation du rêve (1900) nous amène plus loin. Freud, à partir d’un point de vue métapsychologique, propose une hypothèse qui porte la lumière sur l’explication des propres mécanismes du rêve. Comment le rêve se forme et pourquoi d’une manière souvent inexplicable ? De même, comment le langage s’exprime dans le rêve et quel est son sens ? Les questions ci-dessus sont le point de départ d’une conférence qui traitera le rêve et son rapport au langage.
CORPS, LANGAGE ET NARRATIVITÉ
NATALY NETCHAEVA MARIZ – Doctorante en psychologie à Pontifícia Universidade Católica do Rio de Janeiro, En stage doctoral au Laboratoire de Psychologie Clinique et de Psychopathologie, Université René Descartes – Paris 5.
Depuis les premiers jours de la psychanalyse le rapport entre le corps et la langue a été l’objet d’une réflexion clinique et d’un débat théorique. Si d’une part Freud a révélé le corps de l’hystérique comme un corps parlé, investi et érotisé, d’autre part les études encore récentes sur le bébé ont été dédiée à la compréhension du processus complexe qui conduit à la constitution de ce corps fantasmé. Reliant ces deux domaines de recherche, la notion de narrativité, comme travaille le psychanalyste Bernard Golse est un outil théorique qui nous permet d’explorer l’émergence du langage et les formes les plus fondamentales de la communication. Ainsi, tout au long de cette communication, nous essayons de démontrer dans quelle mesure le corps est un lieu privilégié de rencontre et d’échange avec l’autre, la
base nécessaire à l’émergence du langage.
L’ESPACE POTENTIEL DU SONORE
SABIRA CZERMAK – Doctorante en psychologie à Pontifícia Universidade Católica do Rio de Janeiro. En stage doctoral au Laboratoire de Psychologie Clinique et de Psychopathologie, Université René Descartes – Paris 5.
La dimension du sonore constitue le fondement sensoriel à la fois de la parole, de la langue et de la musique. Celle-ci, comme toutes les autres activités artistiques, s’ouvre à l’univers du symbolique, amplifiant les formes d’exprimer tout ce qui est de l’ordre de l’expérience humaine. Le son, en soi, ne représente pas, n’attribue pas de signifiant, mais il est capable de dépasser les barrières qui protègent notre intimité psychique, de sorte qu’il produit un lien entre le corps, les affects, la cognition et l’environnement. Ce que le psychanalyste D. Winnicott a nommé l’aire transitionnelle coïncide avec le fondement de la capacité d’abstraction et de symbolisation qui est à l’origine de tout acte créatif. Cette conceptualisation renvoie à une zone intermédiaire entre la réalité psychique et la réalité externe, espace potentiel qui s’étend sur un vaste horizon d’expérimentation où se situent l’activité culturelle et l’appréciation artistique.
Veuillez cliquer ici pour accéder à la programmation complète des cinq séances.
Les présentations seront suivies d’un cocktail.
Si vous voulez soumettre une proposition de communication, merci de nous contacter à l’adresse : diretor.cientifico@apebfr.org
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